La conscience en vrac:

"La conscience, c'est la conduite du récit"

Folie= perte de cohérence.

Rêve ou non? Critère: la logique et la cohérence de la réalité. Le rêve ne permet pas de reconstituer les étapes.

Folie:  Quand l'esprit est incapable d'établir les liens logiques entre ce qui se passe dans sa tête et ce qu'il veut exprimer.

Je suis moi et je suis à la fois sujet et objet.  Miroir; Je suis ce qui regarde ce qui est regardé

Toute conscience du monde ne suppose-t-elle pas une conscience de soi? cf: animaux.

• La conscience de soi suppose le langage

• Le souvenir est quelque chose qui permet d'évoquer le passé en tant que passé.

• Le langage est la capacité à énoncer des mondes absents

> Tout homme est un dieu pour son chien.

Méchant: Celui qui se donne le mal comme projet

Monstre: Inclassable (ni humain, ni animal...)

Salaud:  (Selon Sartre) Celui qui en étant libre se fait passer pour non libre (= la mauvaise foi)

Le monde extérieur est encore un monde intérieur. Sinon, il n'existe pas. Pour qu'il y ai un monde, il faut que mon esprit s'en empare.

Sartre:

• L'en soi: N'être rien d'autre que ce qu'on est

• Le pour soi: Présence du sujet à lui-même

• Le pour autrui: être dépendant du regard d'autrui

• Autrui: Un autre "Moi"

"L'homme est un en soi pour soi pour autrui"

"Cogito ego sum"

Polémique entre Husserl et sartres- Descartes.

"La conscience enroule l'objectivité du monde dans la subjectivité". EY

Deux catégories:

1. Les spiritualistes: Esprit différent de la matière (Descartes)

2. Les matérialistes: Tout est matiere, même la pensée.

Le savoir est universel car partageable mais aussi car chaque élément du savoir peut s'utiliser différemment.

"L'être conscient suppose une organisation autochtone" EY

Quelle est la place du "Moi" dans le/mon savoir universel?

Moi: Identité, être conscient, c'est savoir qui on est.

L'identité: C'est ce que je sais sur moi.

Schizophrène: Moi perturbé.

L'animal ne ressent pas le temps. On ne peut rien imaginer sans conscience

• Synchronie:  Simultanéité (en même temps)

• Dichronie:  Succession (avant- après=

• Paramnésie:  impression de revivre quelque chose. Les images sont détournées vers le souvenir avant de parvenir à la conscience.

Conscience:

"C'est faire de l'être avec de l'avoir". (Marx) / "Les idées mènent le monde" (Hegel)

La conscience:

I/Une étrange division:

1°- Définition:

Conscience -> cum scire -> connaissance de soi.

C'est la présence de l'esprit à lui-même. L'esprit qui se saisit lui-même.

Etrange caractéristique par laquelle l'esprit se dédouble et devient à la fois sujet et objet: "Je suis moi". C'est la conscience de soi.

Il y a d'autre consciences: du monde, des autres, mais est ce séparable? toute conscience du monde ne suppose-t-elle pas la conscience de soi?

Division simultanée, produit.

II/ L'évidence du cogito.

Descartes: bonne éducation, voyage -> déception: tout était faux ou douteux

-> conviction: La raison humaine peut trouver la vérité, tout homme la possede. Il fonde la science moderne et se débarasse de tout ce qui est douteux (les connaissances, les sens qui nous trompent parfois). Il étend le doute -> douter des lieux et même du corps (puisque je peux m'imaginer ailleurs, différent, ne pas avoir de corps et n'être nulle part). Mais "Je doute donc je suis, donc je pense donc je suis" -> "cogito ego sum" (je suis une chose qui pense). La conscience porte la certitude en elle-même.

"Nous admirons toujours ce cavalier grançais, parti d'un si bon pas pour découvrir des cieux qu'il connaissait déja" C. Peguy au sujet de Descartes.

1°- "Toute conscience est conscience de quelque chose"

Husserl: "Intentionnalité de la conscience" = toute conscience est conscience de quelque chose, il n'y a pas de simple conscience de conscience.

Pour Descartes, prendre conscience de soi, c'est se replier, pour Husserl et Sartre, la conscience est une projection hors de soi, vers autre chose, c'est un mouvement

III/ Structure de l'être conscient.

1°- Principe général

Prendre conscience suppose 3 choses:

1. Un vécu (biologique)

2. Un savoir (représentation abstraite du réel concret)

3. Un rapport entre le vécu et le savoir.

Pour Henry Ey, "être conscient, c'est vivre la particularité de sa propre expérience en la transportant dans l'universalité du savoir."

4 Conséquences à cette structure:

1. Chaque prise de conscience augmente nos capacités de prise de conscience

2. "L'être conscient s'objectivise et se réfléchit dans le modele de son monde" (Henry Ey) ->Le "Moi" fait partie de mon savoir (Je me possède), c'est l'identité

3. L'être conscient dispose de lui-même dans la temporalité (temps considéré dans ses dimensions passé-présent-avenir). Le temps n'existe pas, il est une production de la conscience et de la mémoire. S'il n'y a pas de conscience, il n'y a pas de mémoire, il n'y a pas de temps. "Notre conscience fait régner l'ordre dans la temporalité" Ey. "La conscience est lourdre du passé et grosse de l'avenir", Bergson.

4. "L'être conscient est organisé pour avoir une expérience à chaque moment de son histoire et pour être la personne qui se construit par cette histoire", Ey -> Le vécu entre dans la conscience comme une possession du "Moi" (mon cheval, ma vie, etc.). Mais c'est en étant reprit par la conscience qu'il devient moi

PS: La conscience est un produit social.

D'où vient la conscience? > cf l'origine de l'homme.

Individuellement, il faut un système humain et une société. "Notre conscience reflete directement nos conditions matérielles d'existence" selon Marx= Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie, c'est la vie qui détermine (conditionne?) la conscience.

Que devient l'autonomie de la pensée?